Guide complet pour réussir son accostage sans stress
Guide Complet de l’Accostage & de l’Amarrage Sans Stress
Naviguez sereinement en marina comme au mouillage. Ce guide aborde toutes les techniques essentielles d’accostage, procédures d’amarrage et protocoles de sécurité utilisés par les skippers chevronnés.
🎯 Niveau
Débutant à Expert
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15 minutes
🌊 Conditions
Toutes météos
📍 Environnements
Ports, marinas, zones à marée
Table des matières

Pourquoi Maîtriser l’Accostage Est-il Essentiel ?
L’accostage et l’amarrage figurent parmi les manœuvres les plus révélatrices en plaisance, tant pour les novices que pour les capitaines expérimentés. Une erreur d’approche coûte vite cher, alors qu’une manœuvre contrôlée protège le bateau, rassure l’équipage et affirme la compétence du skipper.
Avec des ports de plus en plus fréquentés et des bateaux toujours plus imposants, la précision à l’accostage devient une nécessité. L’objectif n’est pas de briller, mais d’assurer la sécurité du bord et de profiter d’une navigation sans stress.
Accostage vs Amarrage : Comprendre la Différence
Bien que les deux visent à sécuriser le bateau, accostage et amarrage diffèrent par leur pratique, l’accès à terre et les contraintes. Savoir adapter la méthode selon votre environnement et votre usage fait partie des bases du nautisme.
Accostage : Poste structuré et accès direct au quai
L’accostage consiste à amarrer le bateau directement à une structure fixe comme un ponton, un quai ou une place de marina. On utilise des aussières de proue, poupe et de garde, fixées sur des taquets, en complément des pare-battages pour protéger la coque.
Ce choix facilite la montée à bord, le chargement et l’accès aux services à quai (eau, électricité, Wi-Fi…). Idéal pour les arrêts courts et la rotation rapide, mais les places sont chères et le bateau reste exposé à la houle ou aux remous.
Amarrage : Sécurité au mouillage, accès limité à terre
L’amarrage sur bouée ou ancre permet de s’éloigner des quais, en attachant le bateau à une bouée reliée au fond, ou en mouillant une ancre avec un brin en V à l’étrave. Pratique dans les zones profondes, les ports à marée ou là où les places sont rares.
Avantage : moins de chocs sur la coque, coût moindre. Mais il faut un tender ou une annexe pour rejoindre la terre, et aucun service à bord. L’accès peut devenir compliqué en cas de météo difficile.
Résumé Accostage vs Amarrage
Critère | Accostage | Amarrage |
---|---|---|
Accès à terre | Direct et immédiat | Annexe ou tender nécessaire |
Praticité | Parfait pour les escales rapides, le ravitaillement | Idéal pour les arrêts longue durée, zones calmes |
Services | Électricité, eau, carburant, Wi-Fi disponibles | Rien : autonomie obligatoire |
Exposition de la coque | Chocs possibles quai ou clapot | Bateau “libre”, suit le vent/marée |
Coût | Plus élevé | Plus faible |
Pour un accès rapide à la terre et aux commodités du port, accostez. Pour le calme, la discrétion et la simplicité, l’amarrage au mouillage reste la meilleure solution.
Préparer l’Accostage
Un accostage réussi commence par une préparation rigoureuse — bien avant d’entrer dans la marina ou d’approcher le quai. Anticiper chaque détail réduit le stress, évite les erreurs et sécurise le bateau comme l’équipage.
Pare-battages et aussières
- Pare-battages : Placez les pare-battages du côté où vous comptez accoster, principalement au maître-bau, à la poupe et vers l’avant. Ajustez leur hauteur en fonction du type de ponton : plus bas pour les flottants, plus haut pour les quais fixes.
- Aussières : Attachez les aussières aux taquets et lovez les extrémités libres pour qu’elles soient immédiatement prêtes à l’emploi. Généralement :
- Aussières de proue et de poupe : ~⅔ de la longueur du bateau
- Gardes : longueur équivalente à celle du bateau
- Diamètre conseillé : 8 mm jusqu’à 7 m, 12 mm jusqu’à 10 m, 16 mm au-delà
- Privilégiez le nylon pour son élasticité et l’absorption des chocs
Vérifications de dernière minute
- Réduire la vitesse : Passez au ralenti, n’utilisez que de courtes impulsions moteur pour garder le contrôle. Toujours approcher moins vite que ce que vous êtes prêt à heurter.
- Analyser vent et courant : Faites une pause pour observer la situation. Approchez de préférence face à la force dominante (vent ou courant). Si elle vous éloigne du quai, accentuez l’angle d’approche ; si elle pousse vers le quai, approchez plus parallèlement.
- Rôles d’équipage : Répartissez l’équipage à la proue et à la poupe pour la gestion des aussières ou de la gaffe. Rappel : ne jamais tenter de retenir le bateau avec les mains ou les jambes — fiez-vous aux pare-battages ou à la gaffe.
- Pont dégagé : Rangez tout objet pouvant gêner la circulation ou le maniement des lignes.
- Plan B : Préparez-vous à abandonner l’approche et refaire une tentative si besoin. Mieux vaut reculer tôt que tard.
Checklist Accostage
Élément | À vérifier | Astuce |
---|---|---|
Pare-battages | Positionnés côté quai, réglés en hauteur | 2 à 3 minimum par bord |
Aussières | Fixées aux taquets, extrémités prêtes | Proue, poupe et garde |
Vitesse | Régime de ralenti ou point mort | Petits à-coups, jamais plein gaz |
Approche | Vent, courant, trafic analysés | Préférer la force dominante |
Équipage | En position, rôles connus | Pas de contact direct avec le quai |
Pont | Dégagé de tout obstacle | Partout autour des taquets |
Plan de repli | Prêt à reculer si nécessaire | Mieux vaut s’y prendre tôt |
(Si équipé) Propulseur d’étrave | Testé avant la manœuvre | Seulement pour les réglages fins |
Scénarios d’Accostage selon la Situation
Accostage le long d’un quai (approche avant)
L’approche avant contre un quai ou un ponton est la manœuvre la plus courante, mais elle exige précision et anticipation, surtout en cas de vent ou de courant. Que vous soyez seul ou accompagné, suivez les étapes ci-dessous pour éviter le stress et les mauvaises surprises :
- Aligner l’approche
Analysez le vent/courant. S’ils poussent vers le quai, angle faible (10–15°) ; s’ils éloignent du quai, angle plus prononcé (30–45°). - Commencer le virage – Barre à l’opposé, coup d’avance
À une demi-longueur du quai, tournez franchement la barre à l’opposé (ex : tribord si accostage bâbord) et donnez une courte impulsion moteur. - Marche arrière pour terminer l’approche
Quand le bateau s’aligne quasi parallèlement, barre vers le quai, passez en marche arrière pour stopper l’erre et rapprocher doucement la poupe. - Amarrage
Dès que possible, amarrez proue et poupe. En solo, une garde centrale pré-positionnée permet de tout gérer du cockpit.
Entrée dans une place par l’étrave (marina/catway)
- Préparer pare-battages et aussières
Les deux côtés doivent être protégés ; amarres d’étrave déjà prêtes. - Analyser les réactions du bateau
Connaissez le déplacement, l’effet de pas de l’hélice, l’erre. - Profiter de l’inertie
Coupez les gaz à mi-parcours, laissez le bateau glisser, puis coup de marche arrière pour stopper. - Amarrage du cockpit
En solo, une garde centrale ou un porte-amarres type AMARREX facilite la récupération des lignes.
Entrée en marche arrière dans une place
- Préparation
Pare-battages, aussières prêtes, moteurs éventuellement relevés pour éviter le retour d’eau sous la jupe. - Stabiliser
À l’entrée de la place, point mort, barre centrée, pause. - Pivot
Barre tournée vers la place, marche arrière pour faire pivoter la poupe ; laissez l’étrave s’écarter. - Reculer et ajuster
Barre centrée, reculez lentement, petits coups de barre et de moteur pour garder l’alignement.
Utiliser des Amarres de Garde
Les amarres de garde aident à pivoter le bateau lors des manœuvres d’accostage ou de sortie, surtout sur un monomoteur ou quand le vent ou le courant compliquent la tâche. Une garde relie le bateau à un point fixe avancé ou reculé sur le quai, créant un axe de rotation sécurisé. Cette technique reste courante dans les ports anciens ou lors d’opérations “à l’ancienne”, mais moins utilisée dans les marinas modernes équipées de catways courts.
Exemples de manœuvres avec garde
- Garde avant : Ligne du taquet arrière du bateau vers un taquet avancé sur le quai. Moteur en avant, barre à l’opposé du quai : l’étrave s’éloigne, la poupe reste collée.
- Garde arrière : Ligne du taquet avant du bateau vers un taquet arrière sur le quai. Moteur en marche arrière, barre adaptée : la poupe pivote et s’écarte.
À utiliser… ou pas !
Dans les marinas modernes avec propulseur d’étrave ou bi-moteurs, la gestion moteur/remous est souvent plus rapide et sûre que les manœuvres à la garde, qui nécessitent de tendre et relâcher des lignes sous tension.
Amarrage hors du quai : bouée ou mouillage
Toutes les escales ne s’effectuent pas au quai. Dans de nombreux ports, baies ou parcs naturels, vous devrez amarrer votre bateau à une bouée ou mouiller à l’ancre. Chaque méthode a ses spécificités, mais l’objectif reste : sécuriser votre embarcation à distance du ponton.
Bouée d’amarrage vs mouillage à l’ancre
- Bouée d’amarrage (fixe) : Reliée au fond par une lourde chaîne ou un corps-mort. Utilisez une pendille ou une aussière en V pour relier la bouée aux taquets d’étrave. Toujours vérifier l’état de la chaîne et des fixations avant de s’amarrer.
- Mouillage à l’ancre (temporaire) : En l’absence de bouée, mouillez l’ancre avec une longueur de chaîne et de câble adaptée à la profondeur. Surveillez l’évitage et la tenue du mouillage, notamment en cas de vent ou de marée.
Utiliser une gaffe télescopique pour l’amarrage
La gaffe télescopique Baywatt est l’outil incontournable pour récupérer une bouée d’amarrage en toute sécurité, sans risquer de chute à l’avant du bateau.
- Attraper la ligne ou l’anneau de la bouée sans se pencher
- Ramener la bouée pour passer votre pendille ou votre aussière
- Repousser ou dégager les lignes au moment de quitter la bouée
- Récupérer facilement une aussière ou un pare-battage tombé à l’eau

Conseils sécurité amarrage
- Inspecter avant d’amarrer : Vérifiez l’état de la bouée, de la chaîne et des fixations. Méfiez-vous de la corrosion ou de l’usure cachée.
- Utiliser une pendille double : Reliez la bouée aux deux taquets d’étrave, jamais à un seul bout passé dans l’anneau.
- Respecter la réglementation : Certains ports exigent une autorisation ou un paiement pour utiliser les bouées publiques.
- Mouillage responsable : Surveillez le rayon d’évitage, les changements de vent ou de marée, et respectez la distance avec les autres bateaux.
Noeuds marins essentiels pour l’accostage
Maîtriser quatre noeuds vous permettra de répondre à toutes les situations classiques d’accostage et d’amarrage :
Les 4 noeuds indispensables
- Noeud de taquet : Pour fixer solidement une aussière sur un taquet – rapide à faire, facile à défaire même sous tension
- Noeud de cabestan : Idéal pour attacher rapidement un pare-battage à une main courante ou à un poteau
- Noeud de chaise : Pour créer une boucle fixe qui ne glisse pas – parfait pour passer dans un anneau ou autour d’un poteau
- Double noeud de chaise : Version renforcée avec deux boucles – pour charges importantes ou conditions difficiles
Quel noeud pour quelle situation ?
Situation d’amarrage | Noeud conseillé | Pourquoi ? |
---|---|---|
Taquet de ponton | Noeud de taquet | Adapté à la forme du taquet, facile à larguer |
Anneau ou bouée | Noeud de chaise | Boucle fiable, ne se coince pas sous tension |
Réglage d’un pare-battage | Noeud de cabestan | Réglage en hauteur simple, se défait d’une main |
Amarrage lourd | Double noeud de chaise | Meilleure répartition de la charge, sécurité accrue |
Gestion des aussières : support et organisation
Un support pour aussières (ou porte-amarres) comme le modèle AMARREX garde vos lignes visibles, prêtes à l’emploi et parfaitement rangées – essentiel pour éviter les noeuds, accélérer la manœuvre et garantir la sécurité, surtout lors d’accostages fréquents ou en solo.
Les bénéfices d’un porte-amarres
- Plus de lignes mouillées ou emmêlées : Les aussières restent propres, prêtes et hors de l’eau
- Gain de temps et de sécurité : Fini les sauts risqués pour attraper une aussière ou la repêcher
- Meilleure résistance aux UV : Les cordages sont protégés du soleil et du sel
- Visibilité de nuit améliorée : Bandes réfléchissantes pour localiser vos aussières en soirée
- Simplicité pour tous : Un voisin ou un équipier peut aider sans risque d’erreur – il suffit de saisir la ligne suspendue
Installation et compatibilité
Le porte-amarres AMARREX se fixe sur tous types de pontons, catways ou poteaux avec une simple visserie inox. Les bandes réfléchissantes sont réglables pour l’alignement de nuit. Système compatible avec les aussières de 10 à 16 mm.
Retrouvez AMARREX sur Baywatt.com – un accessoire éprouvé dans les ports français et européens.
Scénarios d’Accostage selon la Situation
Accostage le long d’un quai (approche avant)
L’approche avant contre un quai ou un ponton est la manœuvre la plus courante, mais elle exige précision et anticipation, surtout en cas de vent ou de courant. Que vous soyez seul ou accompagné, suivez les étapes ci-dessous pour éviter le stress et les mauvaises surprises :
- Aligner l’approche
Analysez le vent/courant. S’ils poussent vers le quai, angle faible (10–15°) ; s’ils éloignent du quai, angle plus prononcé (30–45°). - Commencer le virage – Barre à l’opposé, coup d’avance
À une demi-longueur du quai, tournez franchement la barre à l’opposé (ex : tribord si accostage bâbord) et donnez une courte impulsion moteur. - Marche arrière pour terminer l’approche
Quand le bateau s’aligne quasi parallèlement, barre vers le quai, passez en marche arrière pour stopper l’erre et rapprocher doucement la poupe. - Amarrage
Dès que possible, amarrez proue et poupe. En solo, une garde centrale pré-positionnée permet de tout gérer du cockpit.
Entrée dans une place par l’étrave (marina/catway)
- Préparer pare-battages et aussières
Les deux côtés doivent être protégés ; amarres d’étrave déjà prêtes. - Analyser les réactions du bateau
Connaissez le déplacement, l’effet de pas de l’hélice, l’erre. - Profiter de l’inertie
Coupez les gaz à mi-parcours, laissez le bateau glisser, puis coup de marche arrière pour stopper. - Amarrage du cockpit
En solo, une garde centrale ou un porte-amarres type AMARREX facilite la récupération des lignes.
Entrée en marche arrière dans une place
- Préparation
Pare-battages, aussières prêtes, moteurs éventuellement relevés pour éviter le retour d’eau sous la jupe. - Stabiliser
À l’entrée de la place, point mort, barre centrée, pause. - Pivot
Barre tournée vers la place, marche arrière pour faire pivoter la poupe ; laissez l’étrave s’écarter. - Reculer et ajuster
Barre centrée, reculez lentement, petits coups de barre et de moteur pour garder l’alignement.
Utiliser des Amarres de Garde
Les amarres de garde aident à pivoter le bateau lors des manœuvres d’accostage ou de sortie, surtout sur un monomoteur ou quand le vent ou le courant compliquent la tâche. Une garde relie le bateau à un point fixe avancé ou reculé sur le quai, créant un axe de rotation sécurisé. Cette technique reste courante dans les ports anciens ou lors d’opérations “à l’ancienne”, mais moins utilisée dans les marinas modernes équipées de catways courts.
Exemples de manœuvres avec garde
- Garde avant : Ligne du taquet arrière du bateau vers un taquet avancé sur le quai. Moteur en avant, barre à l’opposé du quai : l’étrave s’éloigne, la poupe reste collée.
- Garde arrière : Ligne du taquet avant du bateau vers un taquet arrière sur le quai. Moteur en marche arrière, barre adaptée : la poupe pivote et s’écarte.
À utiliser… ou pas !
Dans les marinas modernes avec propulseur d’étrave ou bi-moteurs, la gestion moteur/remous est souvent plus rapide et sûre que les manœuvres à la garde, qui nécessitent de tendre et relâcher des lignes sous tension.
Amarrage hors du quai : bouée ou mouillage
Toutes les escales ne s’effectuent pas au quai. Dans de nombreux ports, baies ou parcs naturels, vous devrez amarrer votre bateau à une bouée ou mouiller à l’ancre. Chaque méthode a ses spécificités, mais l’objectif reste : sécuriser votre embarcation à distance du ponton.
Bouée d’amarrage vs mouillage à l’ancre
- Bouée d’amarrage (fixe) : Reliée au fond par une lourde chaîne ou un corps-mort. Utilisez une pendille ou une aussière en V pour relier la bouée aux taquets d’étrave. Toujours vérifier l’état de la chaîne et des fixations avant de s’amarrer.
- Mouillage à l’ancre (temporaire) : En l’absence de bouée, mouillez l’ancre avec une longueur de chaîne et de câble adaptée à la profondeur. Surveillez l’évitage et la tenue du mouillage, notamment en cas de vent ou de marée.
Utiliser une gaffe télescopique pour l’amarrage
La gaffe télescopique Baywatt est l’outil incontournable pour récupérer une bouée d’amarrage en toute sécurité, sans risquer de chute à l’avant du bateau.
- Attraper la ligne ou l’anneau de la bouée sans se pencher
- Ramener la bouée pour passer votre pendille ou votre aussière
- Repousser ou dégager les lignes au moment de quitter la bouée
- Récupérer facilement une aussière ou un pare-battage tombé à l’eau

Conseils sécurité amarrage
- Inspecter avant d’amarrer : Vérifiez l’état de la bouée, de la chaîne et des fixations. Méfiez-vous de la corrosion ou de l’usure cachée.
- Utiliser une pendille double : Reliez la bouée aux deux taquets d’étrave, jamais à un seul bout passé dans l’anneau.
- Respecter la réglementation : Certains ports exigent une autorisation ou un paiement pour utiliser les bouées publiques.
- Mouillage responsable : Surveillez le rayon d’évitage, les changements de vent ou de marée, et respectez la distance avec les autres bateaux.
Noeuds marins essentiels pour l’accostage
Maîtriser quatre noeuds vous permettra de répondre à toutes les situations classiques d’accostage et d’amarrage :
Les 4 noeuds indispensables
- Noeud de taquet : Pour fixer solidement une aussière sur un taquet – rapide à faire, facile à défaire même sous tension
- Noeud de cabestan : Idéal pour attacher rapidement un pare-battage à une main courante ou à un poteau
- Noeud de chaise : Pour créer une boucle fixe qui ne glisse pas – parfait pour passer dans un anneau ou autour d’un poteau
- Double noeud de chaise : Version renforcée avec deux boucles – pour charges importantes ou conditions difficiles
Quel noeud pour quelle situation ?
Situation d’amarrage | Noeud conseillé | Pourquoi ? |
---|---|---|
Taquet de ponton | Noeud de taquet | Adapté à la forme du taquet, facile à larguer |
Anneau ou bouée | Noeud de chaise | Boucle fiable, ne se coince pas sous tension |
Réglage d’un pare-battage | Noeud de cabestan | Réglage en hauteur simple, se défait d’une main |
Amarrage lourd | Double noeud de chaise | Meilleure répartition de la charge, sécurité accrue |
Gestion des aussières : support et organisation
Un support pour aussières (ou porte-amarres) comme le modèle AMARREX garde vos lignes visibles, prêtes à l’emploi et parfaitement rangées – essentiel pour éviter les noeuds, accélérer la manœuvre et garantir la sécurité, surtout lors d’accostages fréquents ou en solo.
Les bénéfices d’un porte-amarres
- Plus de lignes mouillées ou emmêlées : Les aussières restent propres, prêtes et hors de l’eau
- Gain de temps et de sécurité : Fini les sauts risqués pour attraper une aussière ou la repêcher
- Meilleure résistance aux UV : Les cordages sont protégés du soleil et du sel
- Visibilité de nuit améliorée : Bandes réfléchissantes pour localiser vos aussières en soirée
- Simplicité pour tous : Un voisin ou un équipier peut aider sans risque d’erreur – il suffit de saisir la ligne suspendue
Installation et compatibilité
Le porte-amarres AMARREX se fixe sur tous types de pontons, catways ou poteaux avec une simple visserie inox. Les bandes réfléchissantes sont réglables pour l’alignement de nuit. Système compatible avec les aussières de 10 à 16 mm.
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Protocoles de sécurité : éviter les accidents à quai
L’accostage est le moment le plus accidentogène de la plaisance. La majorité des blessures surviennent lors des manœuvres de port. Un bon protocole transforme chaque arrivée en routine.
1. Répartition claire des rôles
Avant d’approcher le port ou la marina, attribuez une tâche précise à chaque membre d’équipage. Une définition claire des rôles évite la confusion et limite les risques d’incident dans les moments critiques.
Répartition type des postes :
- Barreur : Le capitaine garde la maîtrise du bateau tout au long de la manœuvre
- Équipier proue : Gère les aussières avant et les pare-battages
- Équipier poupe : S’occupe des lignes arrière et assiste pour les gardes
- Passagers : Restent assis jusqu’à la fin complète de l’accostage
2. Zéro saut risqué
Interdisez strictement à l’équipage de sauter sur le quai ou d’essayer d’« aider » en descendant prématurément. Seul le capitaine décide du moment sûr pour débarquer.
4. Pare-battages en place à l’avance
Positionnez les pare-battages avant l’entrée dans la marina, jamais pendant la manœuvre finale. Les ajuster en urgence crée un risque inutile de blessure.
5. Passagers assis
Les enfants et équipiers non expérimentés doivent rester assis, en se tenant, jusqu’à immobilisation complète du bateau. Les derniers instants d’accostage peuvent impliquer des mouvements brusques.
3. Ne jamais utiliser son corps pour arrêter le bateau
Interdiction absolue d’utiliser bras, jambes ou toute partie du corps pour amortir le contact avec le quai ou un ponton. Même à faible allure, le bateau développe une force très dangereuse.
Poids du bateau | Vitesse | Force à l’impact |
---|---|---|
1 tonne | 2,7 nd | ~100 kg |
2 tonnes | 2,7 nd | ~200 kg |
3 tonnes | 3,2 nd | ~300 kg |
Foire aux questions – Accostage & amarrage
Q : Comment garder mes aussières organisées et prêtes à l’accostage ?
Utiliser un porte-amarres garde vos lignes visibles, sèches et prêtes à saisir – idéal en solo ou en équipage réduit. Les lignes pré-positionnées évitent le stress et font gagner du temps à chaque manœuvre.
Q : Quel est l’angle d’approche optimal pour accoster le long d’un quai ?
Adaptez selon les conditions : 30–45° par vent de travers ; 10–15° si le vent pousse vers le quai. Toujours privilégier une approche face à la force dominante (vent ou courant).
Q : Faut-il toutes les aussières à chaque escale ?
Pas forcément. Pour un arrêt court, proue, poupe et une garde suffisent. Pour un amarrage prolongé ou par mauvais temps, utilisez toutes les lignes disponibles.
Q : Peut-on s’amarrer directement à un poteau ?
Oui, avec des noeuds adaptés comme la chaise ou le cabestan. Pensez à protéger le cordage contre l’abrasion et à vérifier l’état du support.
Q : Un porte-amarres facilite-t-il l’accostage en solo ?
Oui : il permet de positionner les lignes à portée de gaffe, sans quitter la barre. Indispensable en solo pour rester maître à bord tout au long de la manœuvre.
Q : Que faire si je perds l’alignement à l’approche ?
Stoppez tout, reculez, recommencez. Vouloir corriger dans la précipitation mène à l’erreur ou à l’accident.
Q : Comment anticiper la marée lors de l’accostage ?
Toujours vérifier la hauteur d’eau, le courant, et demander conseil à la capitainerie ou aux voisins avant la manœuvre. Certains ports ne sont accessibles qu’à certaines heures ou présentent des dangers à basse mer.
Q : Quelle est l’erreur la plus fréquente en accostage ?
Arriver trop vite. Privilégiez toujours la lenteur : mieux vaut devoir corriger doucement que subir un impact.
Conclusion : réussir chaque accostage sans stress
Un bon accostage repose sur la préparation, le contrôle de la vitesse et le bon équipement – jamais sur la force ou la précipitation. Quelle que soit la configuration du port ou du bateau, gardez les fondamentaux : anticiper, s’entraîner, et toujours privilégier la sécurité de l’équipage.
À retenir pour chaque manœuvre :
- Préparation = sérénité : Lignes prêtes, pare-battages en place, rôles définis
- Maîtrise de la vitesse : On accoste lentement, même si cela semble exagéré
- Lecture de l’environnement : Tenez compte du vent, du courant, et adaptez l’angle
- Un bon équipement facilite la vie : AMARREX, gaffe télescopique, cordages marins
- Respecter les règles de sécurité : Ne jamais mettre le corps en danger, ni pour soi ni pour les autres
Entraînez-vous sur votre bateau, investissez dans les bons accessoires, et faites de chaque arrivée un moment simple et sûr. Même dans les ports exigus ou ventés, ces techniques font toute la différence.